Savez-vous qu’en dehors du Web que nous connaissons sur lequel nous surfons, savez-vous qu’il existe un endroit appelé le Darkweb? Le Darkweb est une partie du Web connue seulement des initiés. C’est l’endroit du Web non-indexée par les moteurs de recherche. Il a une très mauvaise réputation, celle d’abriter des transactions à moralité douteuse.
Mais d’abord, concrètement qu’est-ce que c’est?
Il convient d’abord de clarifier les notions. Il existe des concepts qui sont souvent objets à confusion . On a ainsi Darknet, Darkweb…et Deepweb.
Le Deepweb, ou « web profond », est souvent défini comme le web accessible mais non indexé par les moteurs de recherche. C’est le cas de l’intérieur de nos boîtes mail.
Un Darknet quant à lui est un réseau qui pourrait être qualifié de parallèle et qui n’est accessible d’outils spécifiques. Les plus connus sont Tor, i2p et Freenet, mais il en existe beaucoup d’autres, il semble. Bon, fini le méli-mélo. Il existe également un autre terme, le « Dark Internet », qui fait référence aux sites et bases de données qui ne sont pas disponibles via des connexions Internet publiques. Parlons du Darknet.
Le Darknet, un coin vraiment obscur?
Ce qu’il faut savoir c’est qu’il y a plusieurs Darknets. Ce qui est appelé le Darknet est l’ensemble des Darknets. Un darknet n’est en réalité qu’un sous-réseau d’Internet qui utilise des protocoles spécifiques qui intègrent des fonctions d’anonymisation.
On a l’habitude de dire que le Web, c’est juste la partie visible de l’internet. Le Darknet a la réputation d’être un réseau qui abrite des bandits de grands chemin. Et pourquoi? En raison de l’anonymat qui est garanti.
Les Darknet, une garantie de la liberté d’expression ?
Les Darknets ont généralement permis à des individus de s’adonner à des transactions répréhensibles dans beaucoup de pays. Et c’est cela qui leur valent naturellement sa mauvaise réputation.
Mais le Darknet peut être un moyen d’accéder à la liberté d’expression dans les pays où cela n’existe pas. Ainsi, on peut utiliser un darknet pour accéder à des réseaux sociaux, des sites ou des chaînes de télévision interdites dans certains pays.
Alors, oui, les Darknets ont donc leur bon côté. Dans un prochain billet, nous discuterons des bases philosophiques de la notion et les conséquences sur la vie privée. On reviendra aussi sur la façon dont les autorités essaient de prendre le contrôle et surveiller. Alors attachez vos ceintures, le voyage dans l’univers du Dark commence.
Un avis sur « Le Darknet, une zone de non-droit? »