Aujourd’hui je vais aborder le sujet de la qualité de la connexion internet et je serai un peu laconique: méritons-nous la 5G au Togo?
Oui pour un internet de meilleure qualité
Nous méritons une connexion internet de meilleure qualité au Togo. A l’heure actuelle, nous sommes réputés être au niveau de la 4G… mais pour le commun de l’internaute qu’est ce que c’est que la 4G.
Les fournisseurs d’accès internet nous ont bombardé de ces notions: GPRS, 3G, 4G etc. Pour beaucoup d’entre nous, quand les publicités vantent un nouveau chiffre avec un gros G à la fin, cela ne signifie qu’une chose « connexion plus rapide »
Concrètement, c’est quoi cette affaire de G?
Finalement, pour comprendre, revenons sur ce que nous voyons affiché au coin supérieur de nos smartphones: 2G, 3G, 4G, 5G, H+ etc.
En réalité, le type de réseau, c’est-à-dire sa génération (« G » comme génération), détermine la vitesse de chargement d’une page web, la vitesse de transfert de données telles que des photos ou vidéos mais aussi la qualité des communications échangées.
De la première génération (1G), on est arrivés à la quatrième (4G) et c’est une affaire de meilleur débit. Le débit est mésuré en kilobits par seconde (kbps) et désormais on utilise plutôt le mégabits par seconde (Mbps). 1 Mbps = 1000 kbps (puisque c’est plus simple comme ça, vu là d’où on vient).
Tous les réseaux mobiles ne se valent donc pas!
- G+ ou LTE advenced (Long Term Evolution advenced) : cela correspond à la 4G+. Ce standard permet un débit maximum théorique de 1Gbps, ce qui est très rapide. En outre, cette technologie permet de cumuler les fréquences afin d’en augmenter les débits (jusqu’à 230 Mbps avec 2 fréquences et 350 Mbps avec les 3 fréquences).
- 4G ou LTE (Long Term Evolution) : le LTE correspond à la 4G, c’est la 4e génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle permet le très haut débit mobile puisque son débit maximum théorique atteint le 150 Mbps.
- H+ DC pour HSPA+ DC (Dual Carrier ou Dual Cell High Speed Packet Access+) : son débit maximum théorique atteint les 42 Mbps. Avec ce réseau, il est possible de surfer de manière plus fluide, télécharger des applications, des pièces jointes, des photos et de regarder la TV et des vidéos en haute qualité.
- H+ pour HSPA+ (High Speed Packet Access+) : c’est ce qu’on appelle la 3G++. Son débit maximum théorique atteint les 21 Mbps.
- H pour HSPA (High Speed Packet Access) est l’évolution de la 3G : c’est ce qu’on appelle la 3G+. Son débit maximum théorique atteint les 14.4 Mbps, ce qui permet de rendre plus acceptable pour l’internaute d’aujourd’hui le temps de chargement d’une vidéo de qualité.
- 3G : la 3G est la troisième génération de réseaux mobiles. Parfois affiché UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), ce standard permet d’utiliser son internet mobile pour à peu près tout : mails, vidéos, surf, photo. Son débit moyen est de l’ordre d’ 1.2 Mbps.
- G pour GPRS (General Packet Radio Service) : cette norme, généralement appelée 2.5G, autorise les transferts de données par paquets, avec des débits théoriques maximums de 171 kbps (entre 40 kbps et 50kbps en pratique), ce qui est considéré aujourd’hui comme « très lent »… Le GPRS est le balbutiement de l’internet mobile.
- E pour EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution) : cette norme, appelée 2.75G permet d’augmenter les débits de téléchargements. Il est possible avec cette norme de passer des appels, envoyer des messages et des mails, mais sans photos. Son débit maximum théorique peut atteindre les 384 kbps (entre 64 kbps et 100 kbps en pratique).
Mais où en sommes-nous?
Pour ma part, je pense que toute cette affaire est intéressante, seulement si cela garantit au citoyen une meilleure accessibilité. L’internaute doit pouvoir se connecter partout sur le territoire à un internet de qualité et à un coût accessible. Pour moi, c’est ce qui est le plus important. Cela n’a pas de sens si nous nous battons pour une connexion qui va plus vite que notre pouvoir d’achat s’il n’est pas accessible en termes de coût et de position géographique. Les fournisseurs d’accès internet doivent poser les bonnes bases en termes d’étendue du réseau et d’infrastructure. Notre développement en dépend. Le fournisseur d’accès internet qui aura compris le besoin du citoyen et s’y sera adapté est encore vivement attendu. Nous méritons mieux, mais dans de bonnes conditions.
Pour répondre à une certaine question laissée sans réponse, il semblerait bien que nous soyons en 4G actuellement. Si vous avez une réponse certaine, vous pouvez la laisser en commentaires.